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Le Devoir (Odile Tremblay)

samedi 4 mars 2006

Saga des festivals de cinéma

... La scandaleuse saga des festivals montréalais pourrait-t-elle entraîner quelques décapitations? En tous cas, Daniel Turp, porte-parole de l'opposition officielle en matière de culture et de communication, réclame d'un même souffle le départ du président de la SODEC... , par la bande, celui de... la directrice cinéma de cette société d'État, de même que la tenue d'une enquête indépendante sur cette folle aventure...

...Daniel Turp avait mis le mois dernier la main sur des documents troublants révélant que des informations capitales n'avaient pas été transmises au conseil d'administration de la SODEC et que la partie s'était jouée sur fond de brouillard et d'intrigues...

3. "Je me souviens" (2009)

La Presse (Nathalie Petrowski)

vendredi 28 avril 2006

Passer à la caisse

Je ne voudrais surtout pas repartir la chicane. Non, surtout pas. L'échec du premier et dernier Festival international du film de Montréal (FIFM) a déjà fait couler assez d'encre. Et l'encre comme vous le savez, ça fait des gros cernes et de vilaines taches, à plus forte raison quand ça se répand sur des réputations...

Avant de devenir le maître d'œuvre du FIFM, sa réputation était impeccable. Voilà une entreprise culturelle qui, depuis sa fondation, a eu un parcours irréprochable, nourri de succès immenses. Tout ce que son président Alain Simard a touché s'est transformé en or. Festival de jazz, FrancoFolies, Montréal en lumière, autant d'exploits culturels qui brillent et brilleront longtemps dans le firmament de la réussite...

Le Devoir (Odile Tremblay)

31 décembre 2009

Cinéma au Québec - La décennie des tremblements de terre

...Le monde du cinéma montréalais fut soufflé par la crise des festivals de films, au milieu de la décennie. Vraie saga en mode dérapage. Par volonté de destituer Serge Losique et son Festival des films du monde qui battait de l'aile, une créature artificielle fut enfantée par les instances: le FIFM (Festival international de films de Montréal). Mais ce qui devait être un heureux mariage, entre le Festival du nouveau cinéma (FNC), le Festival des films du monde (FFM) revu et corrigé, la machine Spectra en charge de la mécanique et le directeur artistique Moritz de Hadeln, vira au jeu de massacre. Le Festival du nouveau cinéma refusa d'embarquer, sa propre proposition de festival rassembleur ayant été d'ailleurs écartée injustement en haut lieu.

Serge Losique ne voulut pas tirer sa révérence et dirigea son FFM sans subventions. Bilan: trois rendez-vous de films se sont succédé à la queue leu leu en 2005. Le nouveau FIFM, pris en sandwich entre les deux autres, n'attira pas le public et disparut après une seule édition. Les blessures furent longues à cicatriser. Le FFM et le FNC poursuivirent leur cours, le premier toujours à la fin de l'été - encore très contesté, mais ayant retrouvé finalement ses subventions d'État - le second dans sa case automnale. Et le rêve de créer un seul grand rendez-vous cinématographique à Montréal semble remisé jusqu'aux calendes grecques...

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Sous la devise des plaques minéralogiques du Québec, nous laissons le mot final à Odile Tremblay, qui dans son bilan de la décennie 2000 à 2009, rappelle la saga des festivals.

De Gauche à droite: (1) Hommage à Michel Brault, un des deux auteurs avec Michel Deville à recevoir un « Iris d'Or » pour leur carrières

(2) Arrivée sur le tapis rouge, sans un chat pour l'applaudir, de Doris Dörrie pour la première mondiale de son film – (3) Une des « rencontres professuinnelles », celle avec l'écrivain et journaliste Michel Ciment. A peine sept personnes sont là pour l'écouter...

Moritz de Hadeln à la cérémonie de clôture du festival

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